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Zaki Sow rejoue le rôle du « malade imaginaire » 

A quoi joue Zaki Sow ? La question sonne bien dans cette affaire qui l’oppose au patron d’Ecotra, Abdoulaye Sylla, son ancien « partenaire » qu’il a roulé dans la farine en 2017. Arrêté par la DIC en décembre dernier, Sow s’était engagé – dans un délai d’un mois – à céder tous les droits et actions détenus par la SFH sur l’Etat togolais au bénéfice d’Ecotra. Cette médiation pénale l’avait littéralement sauvé de la prison. Hélas, aujourd’hui encore, Zaki tarde à honorer son engagement et brandit la thèse d’une…Un véritable dilatoire selon une source proche de ce dossier.

Arrêté une première fois le 20 décembre 2022 par les éléments de la DIC, Sakiyoulahi Sow alias Zaki avait pu obtenir l’ajournement de la procédure, suite à un protocole d’accord par lequel, il reconnaissait – à travers la Siraj financial holding (SFH) – la propriété de la société Ecotra sur la somme de cinq milliard de francs Cfa. Aux termes dudit protocole, la SFH devait céder tous les droits et actions qu’elle détient sur l’Etat togolais et la SIAB à hauteur de cinq milliards de Fcfa. Zaki Sow qui avait demandé et obtenu un délai pour réparer le préjudice subi par Abdoulaye Sylla s’était engagé « au nom et pour le compte de la société SFH » dont il déclarait détenir tous les pouvoirs, à matérialiser ledit accord par devant notaire « au plus le 22 janvier 2023 ». Mais, jusqu’à ce 31 janvier, Zaki Sow ne s’est pas exécuté. Selon des sources proches du dossier, en lieu et place, il brandit un certificat médical prétextant une maladie pour « jouer les prolongations ».

Une « maladie imaginaire » loin de convaincre. Au contraire, le mis en cause serait en train de verser dans le dilatoire, soutenu en cela par un lobby bien identifié. Il serait, en effet, sous l’aile protectrice « de hauts fonctionnaires et d’hommes d’affaires ». « L’un est vendeur de produits alimentaires et l’autre s’active dans l’importation et le commerce du riz », regrettent les mêmes sources qui ne comprennent pas les lenteurs constatées dans ce dossier au moment où la lutte contre l’impunité est érigée en méthode de gouvernance, surtout pour protéger les investisseurs, victimes de toutes sortes d’abus.

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