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Signaux avant-coureurs d’un affrontement annoncé ?

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Signaux avant-coureurs d’un affrontement annoncé ?

La semaine qui s’en est allée a été fortement ponctuée par des appels, voire des ordres, à la « résistance » : la posture (politico-sociale) du leader du Pastef, Ousmane Sonko, qui avait entrainé 14 morts lors des évènements de mars 2021. « Résistance », c’est ce que le même prône encore au sujet de sa comparution actée par le Doyen des juges à propos des accusations de « viols répétés avec menaces de mort », que lui colle depuis lors l’ex masseuse Adji Sarr. Une « résistance » que se sont, verbalement (?), appropriée les responsables et bien des militants de son parti. D’aucuns ont d’ailleurs, comme lui, agité qu’ils ont déjà rédigé leurs « testaments ». Car leur leader ne déférera pas au procès et nul ne pourra l’empêcher d’être de la course présidentielle de 2024.

Ce sera à leurs risques et périls. Face à ce nouveau bras de fer latent, des organisations de la « société civile » craignent le pire et appellent au « dialogue » pour l’éviter. C’est l’alerte et l’ordonnance, également, d’associations et voix islamiques. Le procès Adji Sarr-Ousmane Sonko retient ainsi et encore les souffles des Sénégalais, bientôt deux ans, après les morts qu’avait causé la même affaire. Et comme pour annoncer que « force restera à la loi », du côté de Pikine le Préfet a interdit l’organisation de manifestations que prévoyaient dans la commune des responsables et militants du parti d’Ousmane Sonko, dont une journée de consultations médicales gratuites. A Guédiawaye, le Préfet a dit niet à la marche pour la libération de leur camarade Aminata Dia que comptaient dérouler des responsables du Pastef de la localité. Signaux avant-coureurs d’un affrontement annoncé ? Prions pour que ce ne soit pas çà.

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