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FONDS COVID : Le procureur lance les préliminaires

Le rapport de la Cour des comptes sur la gestion des fonds Covid619 pour l’exercice 2020-2021 fait son bonhomme de chemin, malgré les soubresauts et heurts politiques qui prévalent de plus en plus. Seulement le procureur de la République qui s’est saisi des dossiers n’en est pour l’instant qu’aux préliminaires, qui pourraient quand-même prendre du temps.

Epluchant le rapport de la Cour des comptes au sujet de la gestion des fonds destinés à la lutte contre la Covid-19, le communiqué du Parquet, parvenu à notre rédaction le 6 de ce mois de février, relève ce que tout le monde pense depuis la publication du document :  » un ensemble de manquements liés à des violations manifestes du Code des Marchés publics, des ouvertures de comptes bancaires sans autorisation du Ministre des Finances, des surfacturations sur les prix, des paiements en espèce supérieurs aux montants autorisés etc. ».

Et d’en déduire que  » l’analyse des informations contenues dans le rapport fait présumer de potentielles violations de la loi et l’existence d’infractions pénales notamment des atteintes aux derniers publics et autres infractions assimilés ». C’est pourquoi, le maître des poursuites a décidé d’activer la Division des investigations criminelles (Dic), pour des  » enquêtes préliminaire aux fins de constater la matérialité des faits dénoncés, d’en rassembler les preuves, d’élucider les circonstances…. ».. Ainsi donc le procureur de la République a engagé les préliminaires.

Pour ce faire,   » les officiers de police judiciaire seront amenés à signaler toute personne dont la responsabilité peut être engagée de façon indiscutable pour une quelconque infraction en rapport avec les faits dénoncés. Lesquelles personnes seront rigoureusement traduites devant les juridictions et punies conformément à la loi… ». De même, des  » enquêtes de patrimoine devraient être judicieusement engagées par les enquêteurs dans le sens de faciliter le recouvrement des avoirs, entre autres ». Comme quoi il y aura possibilité de transiger, en mettant la main à la poche, comme lors de ce qui fut « la traque des biens mal acquis ». Des premières mesures qui pourront prendre le temps. Pas seulement parce que le chrono de dame justice n’est pas celui du justiciable. Jusqu’à la veille de l’élection  présidentielle de février 2024 ou après ? C’est très certainement là toute la question.

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